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Bigfoot et les henderson

William DEAR
(12)

Le grand pied ? Surpris de prime abord par des dialogues vifs, drôles et même carrément grossiers (pour une production familiale Disney !), convaincu en seconde instance que Baker est le plus fabuleux créateur de bestioles simiesques (son Bigfoot est quasiment humain et la gamme d'émotion qui lui sont attribuée est tout aussi impressionnante 20 ans après !) ; et le bonheur ne s'arrête pas là. Un message anti-chasse, naturaliste et humaniste vient égayer l'oeuvre. Bien évidemment les gags qui accueillent le géant à Seattle sont ceux que l'ont attendait, l'idée est certainement un peu pâteuse... mais c'est encore très frais, drôle et divertissant. On y trouve même des idées incroyables : "tous le monde voit des pigeons en ville... mais personne n'a jamais vu un bébé pigeon ; c'est pas pour celà qu'ils n'existent pas !". Il manque à cette oeuvre quelque chose pour franchir le cap du simple divertissement, pour devenir un petit classique : de l'emotion moins chiquée et une classe king-kongienne ; alors qu'il reste un film familial quelque peu introverti, qui manque un poil (de yéti !) d'ambition.