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Beetlejuice, Beetlejuice
Budget = 100 M$
BOX OFFICE France = 1 730 / 187 072 - 638 000 - ? 000 entrées
BOX OFFICE USA = 111,0 / ? M$
BOX OFFICE Monde = (330,0) M$
 

Comédie horrifique qui se rit de la mort et de l'amour : les personnages naviguant tour à tour entre l'au-delà et le monde des vivants ; leurs diverses situations maritales étant fortement malmenées tout au long du film.
Le petit monde de Beetlejuice a bien évolué en 36 ans : Beetlegeuse, ainsi que Lydia, prospèrent chacun de leur côté et dans leurs entreprises respectives. Mais en réalité on s'en fout...
Par contre, ce que l'on ne pourra pas enlever à Beetlejuice 2 c'est qu'il est bourré d'idées jusqu'à la gueule, avec pas mal d'effets de plateau, de maquillages spé, des marionnettes, des effets mécaniques et même de l'animation image par image. Le tout pour un voyage aux confins de la mort, drôle, décomplexé, et surtout bien loin des canons Hollywoodiens.
Mais là où Tim Burton semble échouer dans un premier temps, c'est qu'au travers de ces 3 histoires, pas sincèrement passionnantes, bavardes, le film souffre d'un manque de densité et de cohésion, d'un manque de ciment scénaristique. Les trois stories, paresseuses, ont dû mal à interagir entre elles, ce qui créent un gros déséquilibre : même si au travers d'elles, chacun d'entre nous retrouvera ce qu'il attend de la patte burtonnienne. La fiancée qui recherche son bien-aimé, le plan aérien au-dessus des suburbs, les freaks en tout genre, les cadavres rafistolés, les séquences animées, le cocktail macabre-joyeux et Danny. Et pourtant Tim ne trouve pas toujours le "La" pour nous embarquer pleinement, en tout cas de la façon dont il l'a si souvent fait et avec son génie usuel.
L'histoire vécu par Astrid (Jenna Ortega) est de toute façon et de loin la plus aboutie, et de celle-ci vient le salut du film. Car, avec le twist, le scénario bascule et la magie opère enfin, versant dans la saugrenuité absolue, multipliée par sa foultitude de personnages craspecs et pourtant hilarants, et parfois référentiels, par ses décors hallucinés et hallucinants. Même s'il est vrai que le budget a été multiplié par plus de 6 en plus de trois décennies !
Mais qui peut cracher sur une oeuvre qui rend à la fois hommage à Mario Bava, au Cabinet du Dr Caligari et à l'immense et regretté Pino Donaggio ?  

NOTE : 13-14 / 20

Voir : Beetlejuice
La critique des internautes
 

 

NOTE : - / 20

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