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La beauté du Diable

René CLAIR
(15-16)

Classique. Le thème de Faust revisité au travers d’un scénario truculent, rebondissant, porté par deux géants, dirigé de main de maitre (recherche esthétique, mouvements… diaboliques qui fludifient l’histoire, l’enrichissent). S’il reste quelque peu romantique (pas de frissons ici : love story et légèreté), ce qui ôte à sa puissance, la morale est , finalement universelle et intemporelle : la richesse, la jeunesse, le bonheur, tout a un prix. Le traitement est un peu cabotin… comme Michel Simon. Bref, la mayonnaise est montée à la main et elle devient vite délicieuse. En ce sens la dernière demi-heure est une révélation d’une beauté renversante (le destin – l’inéluctabilité de l’existence et la mort, son prix – la conscience d’affronter ce même destin dont on connaît la fin…). Crescendo jusqu’au final.