Disney tapant sur un pov' petit serviteur avide de pognon...
Vous avez dit bizarre ?
Une richissime actrice lègue tout ses riches biens à ses chats ; puis à son homme de maison : Edgar. D'où jalousie, kidnapping et aventures campagnardes.
Bon allez : la description un brin agaçante
du petit monde bourgeois des minous (le rejet de la violence, la politesse hautaine,
le vouvoiement de rigueur et la musique casse-noisette) et celui so english des oies sert pourtant très
bien au propos à venir : Disney met un grand (un petit ?) coup
de pied dans la fourmilière et fait découvrir aux plus huppés le vrai, le bas monde
: du bruit et de la fureur, des humains méchants, des animaux gentils (la relation humains
/ animaux a une grande place dans le film)... bref : des gens du peuple.
Dans un crayonné qui laisse encore visible certains traits, c'est une sympathique évocation moralisatrice, bien que fort caricaturale et très gentillette,
mais aux décors toujours aussi ravissants et à la technique d'animation parfaitement maitrisée.