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After life

Hirokazu KORE-EDA
(8-9)

C'est assurément du cinéma japonnais empreint de tradition (posé, plans longs et réguliers, découpage simple et carré...). Très différent de l'au-delà de "Les ailes de la renommée". Rétrospection, réminiscence, souvenirs que l'on rapproche -ou pas- des siens, jouant le jeu : vous l'avez choisi votre souvenir pour l'éternité ? Hélas l'histoire des autres s'avère souvent aussi rébarbatives (la forme, même si les anges finissent par entrer dans le "champs") qu'ennuyeuses (le fond : rien de bien bouleversant avant qu'entre en scène, trop tardivement, les relations entres ces personnes). On fini bien vite par trouver le temps long et le concept de "film mortem" me semble pas forcément pertinent, sauf dans la mesure ou celà nous permet de réfléchir à la question suivante : faut-il vivre dans le passé pour trouver le bonheur ? J'espère que non, le passé n'étant à mon sens qu'une illusion perverse... Reste que, dans le cadre limité du film, les morts n'ayant plus d'avenir, il ne leur reste plus que ce même passé... mais est-ce que le plus grand des bonheurs ne s'avère pas être le plus grand des malheurs sitôt que l'on sait ne pouvoir le rattraper, l'égaler ? Long et cérébral.