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BOX-OFFICE (du 14-16 mai 2004)
Rang
Titre
Entrees
(Million de $)
Cumul (Millions de $)
Budget
1
Troie
46,9
46,9
150
2
Van Helsing
20,7
85,1
160
3
Lolita malgré moi
10,2
55,4
17
4
Man on fire
5,1
64,2
70
5
Breakin' all the rules
5,1
5,1
10
6
30 ans sinon rien
4,1
48,5
37
7
Une journée à New York
3,8
10,8
30
8
Une affaire de coeur
2,0
15,4
32
9
Kill Bill volume 2
1,6
60,8
30
10
Envy
1,0
11,9
40
11
Godsend
1,0
13,4
25
12
Super size me
0,7
1,5
0,065
13
La ferme se rebelle
0,7
48,3
110
14
Scooby-Doo 2
0,6
81,9
-
15
A day without a Mexican
0,6
0,6
-
16
Johnson family vacation
0,6
29,6
12
17
Tolérance zéro
0,6
44,5
46
18
Elle enchanted
0,5
21,5
31
19
La passion du Christ
0,5
368,9
30
20
Eternal sunshine of the spotless mind
0,4
32,4
20
-
The punisher
-
(32,1)
33
-
Hellboy
-
(58,6)
66
-
Bobby Jones : stroke of genius
-
(2,2)
20

On attendait encore un blockbuster à plus de 70 millions de tickets vendus en 3 jours... Troie déplace encore moins les foules que Van Helsing (qui se ramasse de 60 % ce week-end !) la semaine passée ; le public se lasserait-il de ces super-productions tape-à-l'oeil ? Si l'on en juge par le succès de nombreuses productions moins friquées, de la chute de la rentabilités de films made in Hollywood et de l'arrivée de films indépendants qui ont aujourd'hui le droit de citer... on peut commencer à la croire. Justement le succès de Lolita malgré moi-Mean girls, de Mark S. Waters, en est l'exemple typique : 20 % de chute ce week-end. La seconde nouveauté de la semaine est Breakin' all the rules, de Daniel Taplitz (réalisateur de Commandments en 1997, avec Aidan Quinn et Courteney Cox) ; un petit film qui sera de toute évidence remboursé. Les requins d'Hollywood devraient comprendre -même si la règle n'est pas toujours vrai- qu'il y a plus de fric à faire avec des petits budgets et des bons films : on récupère son pognon et on engrange des bénéfices... Man on fire (de Tony Scott) ne fera pas de gros bénèf' alors que 30 ans sinon rien se trouve déjà dans une marge bénéficiaire : le premier perd 1 place et 38 % de ses entrées, le second 1 place également mais seulement 29 %. New York minute (de Dinnie Gordon : les séries Ally Mc Beal ou Nash Bridges puis Joe la crasse, Ce dont rêvent les filles) perd 3 places, Une affaire de coeur (Peter Howitt) en lâche 2, Kill Bill volume 2 ne sera pas aussi glorieux que le volume 1, Envy (Barry Levinson) chute de 1 place mais à près de 60 % de tickets vendus en moins, Godsend (Nick Hamm), lui, affiche les chiffre de - 3 places et -64 % ; ces deux derniers étant d'abyssaux ratages. Et nous voilà à la plus belle performance du classement : après les coups de gueule de Michael Moore voici les coups de dents de de Morgan Spurlock dans son Super size me : 8 places de gagner et + 42 % de tickets vendus ce week-end ! Je me répète encore mais, ces gens font avancer leur pays dans le bon sens... et c'est dommage que la France n'ai pas des grandes gueules de ce genre au cinéma... Dernière nouveauté du classment, A day without a Mexican, de Sergio Arau (le remake de son propre court-métrage), profite de la mélancolie du week-end. Rien de bien neuf pour la suite : Tolérance zéro est en sursis, puisqu'il voit ses entrées augmentées un peu (+ 1 place), Ella enchanted suit (-38 % et - 4 places) et le toujours fringuant Eternal sunshine of the spotless mind (Michel Gondry ; - 27 %) restera une semaine de plus dans le top 20. On se passera de 2 super héros qui n'ont convaincut personne ici (The punisher et Hellboy) et surtout de Bobby Jones : stroke of genius qui passe de la 19ème place à la 33 ème ! Ce n'est pas le cas de Bon voyage qui est en 27ème position (+3 places) et cumule 1,3 million. Good-bye Lenin est à 3,3 et Depuis qu'Otar est parti bénéficie d'un bouche-à-oreille et d'une augmentation de salles ; tout comme Godzilla, en version japonaise.